Ce chapitre de l’exposition virtuelle est dédié aux sonorisateurs. Ce sont ceux qui ont travaillé à obtenir la meilleure qualité sonore d’enregistrement. Grace à eux et leurs judicieux conseils, de nombreux artistes ont pu avoir le meilleur rendu possible de leur création. C’est donc naturel de considérer ces sonorisateurs comme des pionniers de l’enregistrement et ainsi les inclure dans notre exposition.
La formule retenue pour faire ceci est celle d’un annuaire classé alphabétiquement dans lequel vous trouverez une petite biographie, les qualifications techniques ainsi que les principales réalisions à lesquelles ils ont participé.
Biographie et réalisations à venir.
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À l’époque, on appelait ce métier « ingénieur du son ». Il a alors remplacé M. Harry Bragg, un technicien anglophone qui avait enregistré plusieurs artistes de RCA avec M. Marcel Leblanc, directeur artistique.
Entre 1960 et 1967, il a collaboré avec plusieurs figures importantes de l’industrie, notamment John D’Amant (Disques Select), Gilles L’Écuyer (Disques Trans-Canada), Yvan Dufresne (Disques Apex), Marcel Leblanc (RCA), ainsi que Tony Roman, Pierre Nolès, et de nombreuses agences de publicité.
Voici quelques-uns des artistes dont il a eu le privilège d’enregistrer durant cette période, selon le site Discogs :
Richard Verreau, Ginette Reno, Jean-Pierre Ferland, Raymond Lévesque, Fernand Gignac, Donald Lautrec, Pierre Lalonde, Paolo Noël, André Gagnon, Clémence Desrochers, Ginette Ravel, Les Jérolas, Les Classels, Tony Roman, Margot Lefebvre, Tony Massarelli, Joël Denis, Anita Ortez, Les Feux Follets, Les Three Bars, Max-Eric Trio, Les Baronets, Daniel Guérard, Thérèse Deroy, Jacques Auger, Guy Godin, Paul Davis, Raymond Berthiaume, Micheline, Cantin Bégin, Cathy Carr, Brian Terry, Dany Aubé, Denis Pantis, Paul Baillargeon.
En 1967, il a rejoint le département de marketing de RCA comme directeur des produits français, en collaboration avec Marcel Leblanc, afin de découvrir de nouveaux talents pour enrichir le catalogue de la compagnie.
En 1970, on lui a proposé la direction du studio d’enregistrement, grâce à son expérience. Il a alors eu sous sa responsabilité Paul-Émile Mongeau, Pierre Tessier, Gaétan Desbiens et Lionel Parent. Ce dernier a été embauché alors que tous étaient encore sur la rue Guy, il a d’abord travaillé comme technicien d’enregistrement, avant de se spécialiser dans la gravure des disques maîtres sur le graveur Neumann — un domaine dans lequel il excellait.
Il a eu l’occasion de visiter plusieurs nouveaux studios à Montréal, souvent fondés par des musiciens. Son ami André Perry se préparait d’ailleurs à déménager son studio à Morin-Heights. Ces nouveaux studios étaient bien équipés, avec des consoles modernes, et représentaient d’importants investissements.
En 1975, il suggéré la fermeture du studio de Montréal. Les producteurs de RCA ont alors été encouragés à utiliser les nombreux autres studios disponibles à Montréal, Toronto, Vancouver ou encore New York.
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Peter a travaillé sur l'album "Les cinq saisons" du groupe Harmonium.
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Claude a travaillé au studio d'André Perry.
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Il a travaillé au Studio Marko de 1963 à 1973.
Il était considéré comme l'un des meilleurs ingénieurs du son des années 60 et 70.
En 1973, il fonde « Studio Fontaine » qui deviendra plus tard « Studio La Majeure ». Le studio est toujours en activité aujourd'hui à la même adresse 1110 Bleury, 4e étage.
En fait, « La Majeure » Studio B est l'ancien « Studio Fontaine ». Même salle mais équipement plus moderne, bien sûr.
Dans ses premières années à l'ancien « Studio Marko », voisin de l'ancien Forum de la rue Atwater, Michel Fontaine est le Protégé de Jean-Marc Audet et devient rapidement son bras droit. Ils étaient d'abord amis en tant que mentor et élève et socialisaient souvent et passaient la fête du Nouvel An avec les épouses et d'autres amis de l'industrie.
Le Studio La Majeure a été fondé par Luc Fontaine et trois amis en 1984
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Comme beaucoup d'autres preneurs de son et mixeurs, Michel Lachance a débuté dans l'industrie musicale au sein d'un groupe appelé le Mike Jones Group, dont il était le leader. En 1967, il a débuté sa carrière comme preneur de son chez Stereosound. Deux ans plus tard, après une brève période chez Tony Roman, il s'est joint à l'organisation d'André Perry à Brossard. Il y a participé à de nombreux enregistrements majeurs au Québec avec des artistes tels que Robert Charlebois, Louise Forestier, Jean-Pierre Ferland, Stéphane Venne, Les Alexandrins, L'Infonie, Gilles Vigneault, Diane Dufresne et Pauline Julien, entre autres. De 1972 à 1976, il a été preneur de son et mixeur en chef et directeur technique du Studio Tempo, puis est devenu producteur et preneur de son à la pige. Parmi ses enregistrements majeurs figurent tous les albums de Beau Dommage, Harmonium et Vos Voisins. Il a également enregistré des albums avec Michel Rivard et Marie-Michelle Desrosiers.
Depuis 1992, Michel Lachance et son collègue Louis Valois sont propriétaires-exploitants du Groupe Post-M, une entreprise de postproduction audio et vidéo à Montréal.
Il a été ingénieur de son, mixeur et arrangeur. Il a été derrière la console pour l’enregistrement et le mixage de l’album Rêver Mieux de Daniel Bélanger, de Paradis City de Jean Leloup, Le coeur dans la tête d’Ariane Moffat et des dizaines d’autres albums. Il nous a tous fait rayonner par son immense talent, sa passion, son dévouement. Une carrière de l’ombre lumineuse qui a tristement été écourtée par la maladie.
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Quentin Meek a grandement influencé la scène musicale et la culture populaire québécoise des années 1970 et 1980. Originaire de l'Ontario. « Je suis né à Ottawa, j'ai grandi à Ottawa, puis je suis allé à l'université et je suppose que je ne suis jamais revenu. Je me suis retrouvé à Montréal pour faire des disques… en 19... je suppose que c'était en 1970. Je suis juste tombé amoureux du Québec ».
Quentin Meek, ingénieur du son/producteur, a contribué à façonner le paysage musical et la culture pop du Québec dans les années 1970 et au début des années 1980. Il a participé à la réalisation de 80 albums pendant son séjour à Montréal, ce qui a contribué à établir la carrière de grands noms tels que les Séguin, Gilles Valiquette, Plume Latraverse, Walter Rossi, George Thurston (Boule Noire) et d'autres. Il habite maintenant à Foster, Québec et travaille à son domicile.
Nous sommes heureux de vous présenter Quentin à la maison parlant de sa vie et interprétant de la musique avec le cœur.
STOP! tient à remercier tout particulièrement Daniel Faille pour avoir consacré de longues heures à l'enregistrement de cette émission. Nous avons beaucoup apprécié son support technique.
STOP! - Quentin Meek - At home in Foster, Quebec - 2 avril 2016
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Avec son collègue Nelson Vipond et d'autres, Ian Terry fut responsable en 1966 de l'ouverture d'un studio de démos appelé Popcycle à Outremont. Lorsque ce studio ferma trois ans plus tard, Terry rejoignit Vipond au Studio Six. En 1971, il rejoignit l'équipe des Studios André Perry, puis deux ans plus tard, Studio Tempo, dont il devint directeur technique en 1976. Il occupa ce poste pendant vingt ans. Résidant aujourd'hui à Santa Fe, au Nouveau-Mexique, il continue de travailler comme enregistreur, mixeur et producteur.
Au fil des ans, Terry a participé à de nombreux projets discographiques importants, dont la quasi-totalité des productions pour Just in Time Records. Les artistes pour lesquels il a travaillé comme enregistreur/mixeur incluent Céline Dion, David Bowie, Peter Frampton, Diana Krall, Leonard Cohen, April Wine, Mahogany Rush, Johnny Haliday, le Cirque du Soleil, Oliver Jones, le World Saxophone Quartet, Oscar Peterson, le Montreal Jubilation Choir, DD Jackson, André Gagnon et des centaines d'autres dans les domaines du jazz et de la pop.
Après avoir joué avec le groupe rock Chuck Darnell & the XL’s au début des années 1960, Pierre Tessier débute sa carrière comme preneur de son chez Stereosound en 1967. Deux ans plus tard, il quitte le studio pour travailler chez RCA Victor, dans leurs studios de nouvelles de la rue de la Gauchetière.
En 1973, il se joint à l’équipe des Studios de Son Québec, où il enregistre et mixe « Sainte Chrone de Néant » d’Offenbach, « Neiges » d’André Gagnon, ainsi que de nombreuses productions pour des artistes tels que Morse Code, Claude Valade, Michelle Richard, Ginette Reno, et d’autres.
En 1976, il quitte Son Québec pour devenir l’un des associés fondateurs du Studio St-Charles. Il y enregistre « Le Saint-Laurent » (lauréat d’un Félix en 1979), « Virage à gauche » et « Comme dans un film » d’André Gagnon, ainsi que la bande originale de « Starmania », entre autres. Au milieu des années 1980, le Studio St-Charles fut acquis par le réseau de télévision TVA. Pete continua d'y travailler, principalement pour l'enregistrement de musique pour leurs émissions. En 1996, TVA ferma le Studio St-Charles et Pete rejoignit le département de postproduction audio/vidéo, Sonolab, d'abord comme mixeur, puis comme directeur. Il y resta jusqu'en 2002, peu avant son décès prématuré d'un cancer.
Après avoir ouvert un studio de démonstration appelé Popcycle à Outremont avec Ian Terry et d'autres musiciens, Nelson Vipond part étudier l'enregistrement sonore en 1969 à l'Eastman School of Music de Rochester, dans l'État de New York. À son retour en 1970, il rejoint l'équipe du Studio Six, un studio 8 pistes nouvellement ouvert. Peu après, il rejoint les Studios André Perry. En 1972, il devient enregistreur indépendant et travaille depuis dans tous les grands studios montréalais, ainsi que dans d'autres studios au Canada et aux États-Unis. Il continue de travailler dans l'industrie et enseigne l'enregistrement sonore à l'Institut Trebas.
Il a notamment collaboré avec Geraldine Hunt, Harmonium, Jean Leloup, Mahogany Rush, Ian Tamblyn, Toulouse et Rhythm Mercenaries.